Aujourd’hui on parle d’un des arguments les plus frappants de l’histoire de la pensée économique : la théorie des avantages comparatifs. Mais comme je ne veux pas vraiment vous faire un cours d’économie, je ne vais pas la jouer à la Ricardo en parlant de commerce de draps et de vins entre le Portugal et l’Angleterre, mais plus simplement d’échanges entre individus, et au fond c’est tout aussi intéressant et ça me paraît même plus frappant encore à ce niveau ! Notez que je ne présente pas ces concepts d’avantages comparatif et de coût d’opportunité de façon rigoureuse mais j’espère que ça vous donnera envie d’aller voir plus loin car l’économie, tout de même, c’est passionnant !
Pour aller plus loin, justement :
Une vidéo en français qui présente la théorie des avantages comparatifs à partir de l’exemple classique de Ricardo : « Dessine-moi l’éco : Qu’est-ce que l’avantage comparatif ? »
Une vidéo d’introduction sur l’économie où il est question, entre autre, des avantages comparatifs (en anglais, sous-titres français disponibles) : « Specialization and Trade: Crash Course Economics #2 »
Une vidéo sur les avantages comparatifs et les coûts d’opportunité (en anglais, sous-titres français disponibles) : « Comparative Advantage » (Marginal Revolution University)
Allez voir les super chaînes francophone de vulgarisation sur l’économie :
Stupid Economics pour plein de sujets cools traités de façon cool sur l’économie en général !
Heu?reka sur l’économie en général et la finance en particulier, avec des explications souvent assez détaillée !
Voilà !
Très intéressant, un choix éthique peut au-delà des apparences coïncider avec un choix rationnel, ouf! Malgré tout, ça signifie qu’on valide un choix éthique par des arguments rationnels. Et donc que la raison reste la pierre de touche de nos choix. Mais qu’en est-il si elle nous suggère de tuer un million de personnes pour le bien commun? Qu’on le veuille ou non, la raison pure ne va faire qu’optimiser des variables dont le choix préalable reste arbitraire.
Le cas se présente aujourd’hui avec l’économie environnementale: tant qu’elle calcule qu’une espèce a un bilan de services rendus positif (rendus à qui ou quoi, c’est déjà un choix), tout va bien, mais si ce n’est pas le cas, a-t-on justifié son élimination? Et dans ce dernier cas, si cette espèce c’est nous, suicide collectif ou faudra-t-il piper les dés en recourant à un référentiel pluis avantageux pour nous? Dans le même ordre d’idées, je repense à Ayn Rand qui a bien profité d’une aide sociale sur laquelle elle avait craché avec délectation.
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