Aujourd’hui on parle de la perte sèche de Noël. Ou pourquoi une vaste destruction de valeur nous attend au pied des sapins…
L’interview de Joel Waldfogel citée dans la vidéo.
Une petite vidéo amusante en anglais de Marginal Revolution sur le même sujet.
Voilà !
N’ayant pas lu le bouquin, je reste dubitatif (encore une fois;)) :
Lorsque j’achète des cadeaux je ME fais plaisir. D’abord dans l’acte d’achat (je peux donc je suis). Mais aussi dans l’idée du plaisir phantasmé que ma trouvaille va susciter.
Je ne dis pas que TOUS mes cadeaux sont issus de cet engouement. Il est vrai que les derniers, ceux qu’on a oublié jusqu’à la veille, sont plus « conventionnels ».
Mais globalement mes achats me font plaisirs. Déjà de ce point de vue la balance est positive ; du moins au moment de l’achat.
D’autre part le/la récipiendaire reçois quelque chose pour 0€. Là encore la balance est mécaniquement positive au moment de l’échange.
Vous allez m’objecter que pour avoir un cadeau à 0€ combien ais je du en dépenser de mon coté ?
Et que somme toute la somme des gains est inférieure à celle des dépenses.
Ok mais c’est oublier que les participants n’ont pas tous le même âge ni les mêmes moyens. Les participants ne sont pas égaux dans le potentiel de dépense. Si les parents offrent une voiture à leur enfant, ils ne s’attendent pas à un deal à somme nulle (et même si la voiture est de marque majorette). Ils se payent sur la satisfaction de générer du contentement. C’est un jeu de dupe consenti.
L’échange de cadeaux c’est un peu comme le chauffage au bois : ça chauffe plusieurs fois.
Les économistes pourront arguer que seul l’achat inconsidéré est dispendieux et qu’il convient d’acheter juste ou, dans le doute, chercher à minimiser la perte.
Les grincheux pourront toujours objecter que cela explicite que tout peut s’acheter.
Dans ses moments d’échange les choses non marchandes sont les plus efficaces. Et tout le monde est riche de sentiments.
Joyeux Noël
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