Nous sommes spécistes. Justifions-le.

La vidéo de Philoxime sur Zootopia (si j’ai bien compris).

L’expérience de pensée des Overlords.

Ma vidéo sur l’argument probabiliste de Michael Huemer.

Les dialogues sur l’éthique animale de Michael Huemer. (Vous pouvez aussi les trouver en anglais en ligne.)

Pour une introduction au sujet, voici l’article de François Jacquet « Spécisme » dans l’Encyclopédie philosophique qui m’a pas mal servi pour la structure de l’épisode.

Sommaire

0:00 – Intro : l’antispécisme, une imposture qui vise l’extinction de l’Homme.
2:17 – Définition du spécisme : l’importance des intérêts SIMILAIRES
6:40 – En quoi nous sommes spécistes
8:49 – L’élevage intensif = l’écrasante majorité des animaux élevés (même en France)
10:00 – Quand est-il justifié d’infliger des souffrances pour obtenir de la viande ?
14:48 – 100 milliards d’animaux par an. Est-ce un problème moral ?
17:11 – Justification indexicale : le spécisme n’est qu’un favoritisme de l’espèce.
21:15 – Justification capacitiste
24:12 – L’objection des cas marginaux
27:35 – Le spécisme du « membre typique »
30:30 – Le rapport ? Le rapport ?
33:50 – Incertitude éthique et asymétrie des coûts
37:22 – Philoxime tient vraiment à parler de Zootopie, allez savoir pourquoi.
38:48 – Outro.

Une réflexion au sujet de « Nous sommes spécistes. Justifions-le. »

  1. Par rapport aux autres espèces, nous posons une exception forte sur l’être humain : « Stop là ! Un humain, c’est sacré ».
    « Sacré » étant pris ici dans le sens « qui est digne d’un respect inconditionnel ».
    Pourquoi ?
    C’est une condition nécessaire pour qu’une confiance suffisamment élevée s’instaure entre nous les humains.
    Cela évite d’abord et avant tout que les être humains se massacrent entre eux. Car quand on regarde l’histoire, ils ont une forte propension à le faire.

    Donc, à mes yeux les autres humains sont sacrés, et en retour, je sais que j’augmente mes chances de l’être aux yeux des autres.
    C’est une principe qui permet que nous puissions vivre sans être dans la peur les uns des autres.
    C’est un principe inconditionnel, qui ne souffre pas d’exceptions, qui s’applique à tous les humains.
    Ce principe est décliné dans des lois. Cela se traduit par exemple par le fait qu’il est interdit de tuer ou de faire souffrir un humain, qu’il mérite le respect… etc. Bien sûr, ce principe n’est pas toujours respecté, mais l’idée est là, et elle est souvent partagée.

    On pourrait imaginer qu’on doit également considérer d’autres espèces comme sacrées.
    Mais les raisons en seraient différentes. Puisqu’il ne s’agit plus alors d’éviter que les humains se massacrent entre eux.
    Donc oui, en se sens, je suis spéciste, puisque je mets l’espèce humaine sur un plan un peu à part.
    Mais je pense qu’on peut tout à fait promouvoir des lois comme ‘évitons de faire souffrir les animaux’, etc. Mais alors c’est pour d’autres raisons, par exemple, dans une forme de compassion inter-espèces (que nous sommes peut-être les seuls à pouvoir éprouver d’ailleurs). Sur d’autres bases donc.

    J’aime

Laisser un commentaire